Horizons publics 43

La mort est un tabou. Et pourtant, chacun d’entre nous la rencontre inévitablement au cours de sa vie. Horizons publics a décidé d’en parler, car qui dit « tabou » dit bien trop souvent « invisibilisation au sein de l’action publique ». Il existe bien des textes et des dispositifs concernant la fin de vie ou l’héritage. Toutefois, la perte d’un proche est une source de vulnérabilités sur le plan social, mais aussi psychologique. Or, celles-ci ne sont pas appréhendées, ou du moins dans le cadre d’une approche transversale. Il convient donc de s’interroger sur ces enjeux sociaux, économiques, écologiques, mémoriels, patrimoniaux ou encore spirituels.

Alors si la mort n’était plus un tabou ? C’est le défi que portent les collectivités territoriales que nous avons rencontrées pour la réalisation de ce numéro d’Horizons publics. Comment donner la parole aux citoyens sur leur vécu et les difficultés qu’ils rencontrent dans leur deuil ? Comment faire entrer les cimetières dans la cité, comme de nombreux acteurs publics essayent de décloisonner l’hôpital avec la ville ?  Comment prendre en compte la transition écologique, qui doit l’être dans chaque politique publique aujourd’hui ? Comment fournir un accès à un service funéraire équitable aux usagers ?

Horizons publics lève le voile sur ce tabou en invitant collectivités, État, associations ou encore chercheurs à nous partager les questions auxquelles ils doivent répondre et les démarches expérimentales qu’ils mettent en œuvre.

Un dossier coordonné par Giulia Reboa, élève administratrice territoriale, et Julien Nessi, rédacteur en chef d’Horizons publics.

 

Broché. 110 pages. Format 18x26. Date de parution : Janvier-Février 2025.